Plan
Autour du nouveau statut juridique de la femme tunisienne
Pour une visibilité des rôles et fonctions des femmes
Du général au particulier : émergence de l’individuel et du singulier
En Tunisie, la recherche sur les femmes commence à réaliser des percées dans diverses disciplines des sciences humaine et sociales, notamment l’histoire. Le champ de l’histoire, considérablement étendu par la multiplicité des approches et des méthodes, en particulier celles de l’anthropologie, ainsi que par le poids d’un présent où la femme est de plus en plus partie prenante dans la vie publique, intègre aujourd’hui non pas une histoire des femmes, mais plusieurs.
Plus que d’autres, ce nouveau champ de recherche interdisciplinaire, aussi bien dans ses conditions d’émergence que dans son itinéraire, avec ses avancées et ses impasses, est difficilement dissociable du vécu féminin. La construction du champ de savoir sur les femmes en Tunisie est intimement liée à la situation des femmes elles-mêmes. Les péripéties du mouvement des femmes peuvent être décelées dans l’évolution des recherches même si la production intellectuelle garde son autonomie par rapport à l’action militante. Les particularismes de la société tunisienne nourrissent des approches et des problématiques spécifiques, même si l’Occident, en continuelle élaboration d’idées et de problématiques, influe sur la production intellectuelle tunisienne. Bien que l’université tunisienne et son école historique se soient tardivement, et non sans peine, mises aux nouvelles approches de recherche en sciences sociales, aujourd’hui un savoir académique sur la question des femmes prend corps après les premiers défrichements et balbutiements1 de sorte qu’il est possible d’esquisser un bilan.
Pour citer cet article
Dalenda LARGUECHE, « En Tunisie », Clio, numéro 9-1999, Femmes du Maghreb, [En ligne], mis en ligne le 14 novembre 2006. URL : http://clio.revues.org/index294.html. Consulté le 16 janvier 2012.
Autour du nouveau statut juridique de la femme tunisienne
Pour une visibilité des rôles et fonctions des femmes
Du général au particulier : émergence de l’individuel et du singulier
En Tunisie, la recherche sur les femmes commence à réaliser des percées dans diverses disciplines des sciences humaine et sociales, notamment l’histoire. Le champ de l’histoire, considérablement étendu par la multiplicité des approches et des méthodes, en particulier celles de l’anthropologie, ainsi que par le poids d’un présent où la femme est de plus en plus partie prenante dans la vie publique, intègre aujourd’hui non pas une histoire des femmes, mais plusieurs.
Plus que d’autres, ce nouveau champ de recherche interdisciplinaire, aussi bien dans ses conditions d’émergence que dans son itinéraire, avec ses avancées et ses impasses, est difficilement dissociable du vécu féminin. La construction du champ de savoir sur les femmes en Tunisie est intimement liée à la situation des femmes elles-mêmes. Les péripéties du mouvement des femmes peuvent être décelées dans l’évolution des recherches même si la production intellectuelle garde son autonomie par rapport à l’action militante. Les particularismes de la société tunisienne nourrissent des approches et des problématiques spécifiques, même si l’Occident, en continuelle élaboration d’idées et de problématiques, influe sur la production intellectuelle tunisienne. Bien que l’université tunisienne et son école historique se soient tardivement, et non sans peine, mises aux nouvelles approches de recherche en sciences sociales, aujourd’hui un savoir académique sur la question des femmes prend corps après les premiers défrichements et balbutiements1 de sorte qu’il est possible d’esquisser un bilan.
Pour citer cet article
Dalenda LARGUECHE, « En Tunisie », Clio, numéro 9-1999, Femmes du Maghreb, [En ligne], mis en ligne le 14 novembre 2006. URL : http://clio.revues.org/index294.html. Consulté le 16 janvier 2012.
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